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    Comprendre encore, embrasser quand même, car nous sommes embarqués... Bernard Stiegler cette fois, dédicace de "Aimer, s'aimer, nous aimer - Du 11 septembre au 21 avril", conférence prononcée à Cerisy-la-Salle, en ouverture du colloque "Des Je et des Nous. Agir ensemble dans la cité", le 9 juin 2002, dont la transcription est publiée aux éditions Galilée. 

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  • Préface

    par Hélène Genet 

     

    Un titre adressé à la dépendance, figure emblématique de notre paysage social, récente et pourtant déjà familière, figure que nous tutoyons tous les jours, sans y penser vraiment... sans songer à toutes les pratiques, toutes les représentations qu'elle véhicule innocemment, sans réfléchir au programme qu'elle contient ni aux douces injonctions qu'elle banalise. Et pourtant elle nous tient, par définition, nous retient... peut-être même nous maintient-elle voire nous soutient. Il était donc temps de lui faire face, afin d'examiner ce qui se joue dans cette étiquette, ce concept médico-administratif si promptement galvaudé.

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  • http://www.editions-eres.com/couvertures/img150/2627.jpg  

    Article paru dans V.S.T, Revue trimestrielle du champ social et de de la santé mentale (n°110, 2è trimestre 2011, Erès)

     

    Si la culture reste une voie royale de résistance et de libération, on la voit trop souvent dévoyée et récupérée par les pouvoirs en place, réduite à une marchandise ou un alibi politique.

    Dès lors, où et comment résister ? Quels chemins suivre ? C'est d'autant plus difficile que la notion même de résistance est singulièrement ringardisée... Résiste celui qui n'a rien compris, l'ultra gauchiste attardé, le névrosé inadapté, l'irrécupérable conservateur..., bref celui qui s'oppose aux progrès de la cure néo-libérale.

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  • http://www.awesome-art.biz/awesome/images/t_Manet%20-%20Suicide.jpg

       

     

    Chaque suicide est toujours à déchiffrer ; non une façon de mourir parmi d’autres, mais un choix, un acte volontaire, violent et sidérant pour l’entourage. Le sens d’une existence s’en trouve entièrement retourné. D’essence subversive, son but ultime n’est-il pas de nous interpeller, de faire vaciller les croyances et de remettre en jeu nos certitudes ?

    Dans un contexte social où s’enregistrent un nombre toujours croissant de suicides dans les organisations (entreprises ou institutions), et où se constitue un débat politique et « éthique » sur le « suicide assisté », nous avons voulu remettre au travail les lancinantes questions de la responsabilité, de la signification et du libre choix.

     

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  • http://fc03.deviantart.net/fs20/i/2007/261/f/8/Copy_of_Femme_Au_Chapau_Vert_by_yruahippo.jpg

      Le mot vient tout droit de l’anglais, « hand in cap », la main dans le chapeau. En 1820 il s'agissait d'un jeu de hasard dans lequel les joueurs disposaient leurs mises dans un chapeau. Le nom devient mot et, dans le domaine sportif, désigne la limitation volontaire des moyens de certains joueurs, afin de compenser un avantage naturel et ainsi assurer une égalité de chances (surcharge pondérale de certains chevaux par exemple).

    Enfin il passe dans le domaine médical pour désigner les états incurables, par opposition aux maladies qui sont réversibles.

    L’histoire de ce mot est donc marquée par une inversion troublante… et tragique : le terme est passé du jeu à la réalité ; de la tare volontaire à une déficience subie, une infirmité ; ce qui était calculé par l’homme est imposé par la nature ou le hasard, deux forces que notre civilisation met toute son énergie à réduire. Ce qui était destiné à garantir une égalité de chances est aujourd’hui la manifestation d’une inégalité trop visible.

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